Que vous apporte la démarche proposée par la CEC ?
Dès la première session, la CEC a semé une « petite graine » qui grandit peu à peu. La pédagogie est excellente : on travaille sur la tête, les tripes, le cœur. Cela transforme notre manière de voir les choses, mais de manière douce, sans brusquerie.
En tant que dirigeant, la CEC m’a fait réaliser l’impact que nous pouvons avoir. Nous avons la responsabilité de choisir nos fournisseurs et technologies avec soin. Cela m’a également amené à une réflexion plus personnelle : chaque action doit avoir un sens et une justification. Cette quête de sens est désormais au cœur de ma stratégie.
Quels sont les points clés que vous voulez partager à des confrères chefs d’entreprise ?
Participer à la Convention des Entreprises pour le Climat (CEC) est une expérience qu’il faut absolument saisir en tant que chef d’entreprise. Elle permet de sortir de son quotidien et de voir plus large, d’échanger avec des dirigeants de secteurs variés qui partagent les mêmes défis.
C’est une formation très bienveillante, avec des outils puissants qui nous touchent intellectuellement et émotionnellement. Après la CEC, on a du mal à en parler même à nos proches, tant l’expérience est marquante. C’est vraiment à vivre avant que les contraintes ne nous rattrapent.
Quels sont les engagements sur lesquels vous voulez travailler ?
Nous allons intégrer ce que nous avons appris dans notre stratégie. Cela passera par un renoncement à certaines technologies, plus d’attention à la biodiversité, et la mise en place de nombreux petits gestes au quotidien.
Le bilan carbone est un premier pas, mais c’est surtout l’engagement que nous prenons pour la suite qui fera la différence.